Présentation des races


La vache Maraîchine

Originaire de l'auroch (comme toutes les races bovines françaises), la vache Maraîchine descend de la race Poitevine-Vendéenne. Elle est une cousine de la Parthenaise et de l'Aubrac.
C'est une race très rustique, endurante et résistante. Sa morphologie est bien adaptée au Marais Poitevin.
Particulièrement résistante aux parasites, aux épidémies du Marais et aux malformations de croissance, elle nécessite peu de soins et sa charpente solide lui permet des vêlages faciles.
Elle n'est pas une aussi bonne laitière que la Prim'Holstein ni une aussi bonne bouchère que la Charolaise ou la Limousine, surtout en terme de quantité, mais elle est une très bonne vache allaitante produisant d'excellents veaux sous la mère.
Au 20ème siècle, la vache maraîchine, n'était plus guère exploité dans le Sud de la Vendée et les Deux Sèvres. Aujourd'hui certains organismes et éleveurs amoureux de leur région et de ses trésors, tentent de conserver cette belle race.

Les chevaux de Trait Mulassier Poitevin

    
A la fin du 16ème siècle, des ingénieurs hollandais furent chargés des  travaux d'assèchement du Marais Poitevin. Ils amenèrent sur place leurs chevaux frisons et brabançons qui s'accouplèrent avec les juments locales. De ces croisements naquit la souche du cheval Poitevin.

Ainsi, dans cette région très particulière du Marais Poitevin, on a longtemps produit plusieurs types de chevaux à partir d'un même « fond commun » :
   
  • des chevaux de trait forts, qui allaient travailler dans les plaines de la Beauce et en Normandie,   
  • des chevaux de trait plus petits qui étaient recherchés en Auvergne,   
  • des chevaux d'attelage : dans la première moitié du 19ème siècle, les chevaux de poste et de diligence du quart sud-ouest de la France étaient des Poitevins. Les plus beaux de ces modèles étaient attelés aux carrosses des gens fortunés,   
  • des mulassiers, c'est-à-dire des chevaux dont le modèle se prête à la production de mules. Rappelons que pour produire une mule ou un mulet, cela nécessite le croisement entre un âne (ici le Baudet du Poitou) et une jument (dans notre cas, une jument de trait poitevin). Le petit issu de cet accouplement est stérile.

A partir du milieu du 19ème siècle, l'essor de l'industrie et des transports ainsi que la modernisation de l'agriculture amènent de nouveaux besoins. Pendant un siècle, la mule poitevine, reconnue pour ses grandes qualités, va vivre son âge d'or. La demande en mules est tellement forte qu'elle monopolise les juments Poitevines qui deviennent exclusivement « mulassières ».

Comme pour les autres races de chevaux de trait, la motorisation des travaux agricoles a signé le déclin de la mule et du Trait poitevin à partir de 1950.
La production de viande de boucherie a constitué une solution de survie pour des races comme le percheron, le comtois, le breton ou l'ardennais. Par contre, le Poitevin, avec sa forte charpente osseuse, n'a jamais eu un « rendement » intéressant en viande. Conséquence dramatique : il a failli disparaître. En 1970, on n'en comptait plus que quelques dizaines.

La passion des éleveurs, rejointe par un regain d'intérêt pour les races de Trait et l'attelage, a permis d'infléchir la courbe descendante, mais la menace n'est pas encore complètement écartée : chaque année les naissances sont peu nombreuses.
L'UPRA Races Mulassières du Poitou (www.racesmulassieresdupoitou.com), est une association ayant pour but de promouvoir et de gérer le cheptel des 3 races poitevines (baudet du poitou, mule poitevine et cheval de trait poitevin). Celle-ci organise tous les ans (dernier week-end d'août), un concours de la race où les plus beaux modèles se disputent le titre lors de différentes épreuves :
  • modèles et allures,
  • attelage,
  • utilisation et maniabilité (épreuve montée),
  • dressage.
L'association a aussi pour mission d'agréer les étalons reproducteurs de la race.

Les conditions se réunissent pour que le Poitevin retrouve la place qu'il mérite en ce début de 21ème siècle.

C'est un cheval très proche de l'homme et bien dans sa tête. Malgré sa morphologie et sa puissance il est assez calme. C'est bien évidement un excellent cheval de trait mais aussi un cheval de loisirs tout à fait remarquable pour tous les niveaux et qui montre même un beau potentiel en dressage.

(source : www.chevalpoitevin.com)


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